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L'activisme numérique, sous le feu des critiques des internautes

Au Grand Parloir, les cloches ont sonné ! Venez, venez vous informer sur le cas des activistes tchadiens.

Sur les réseaux sociaux, notamment Facebook, les sujets qui remplissent le fil d’actualité des internautes tchadiens n’est plus le coronavirus. C’est plutôt le hashtag #Activisme qui cartonne actuellement. Ce mot, qui sonne comme terrorisme, risque d’enclencher une troisième colère, après celle de Bohma et du Covid-19 La troisième colère, celle des réseaux sociaux, risque de produire les mêmes effets qu’une bombe atomique.

Demandez à un jeune tchadien, en l’occurrence @Annadjib

Capture d’écran du compte twitter d’annadjib

S’il est prêt de vivre sans ses milliers de followers, d’une voix tremblante, il dira : « Nooooooooooooonnn ! » car le jeune tchadien sait très bien ce qu’est la censure. Les douloureuses expériences vécues en 2016 et tout récemment en 2019 lui laissent de mauvais souvenirs. Eh bien, c’est ce qui risque de se produire au cas où la colère des réseaux sociaux venait à être enclenchée !

Le faux pas des activistes

En effet, certains activistes aveuglés par leur ignorance du concept d’activisme, tiennent des propos qui « portent atteinte aux bonnes mœurs des communautés » et qui sont de nature à déchirer le tissu social qui lie les différents groupes ethniques, selon les réactions des internautes tchadiens.

Ras-le-bol d’un internaute tchadien sur Facebook

Ces activistes semblent avoir oublié la guerre en cours : la lutte contre le Covid-19. Pendant que le chef de l’État, les médecins et la population sont au front pour traquer l’ennemi commun, des jeunes gens, cachés au milieu de nulle part, remplissent les ventres et aiguisent leur voix pour aborder des sujets futiles. Ils pensent mesquinement combattre l’injustice. Mon œil, ces compatriotes en voulant éteindre la braise, provoquent des grands incendies.  Ces activistes qui, naguère encensés par une bonne partie de la population, sont tombés en disgrâce.

Le divorce entre les activistes et les internautes est acté

Fini les acclamations sur les réseaux sociaux : les likes, les commentaires et les partages des publications des activistes par leurs « fans » de Facebook et les « followers » de Twitter. Les internautes et les activistes s’étaient dits « Oui », certes. Mais pour le meilleur, seulement. Les masques de certains activistes étant tombés et le second visage découvert, leur hypocrisie est désormais piégée par la vigilance des internautes et est lynchée par des critiques très virulentes.

Que reproche-t-on aux activistes numériques ?

Les activistes ne sont plus considérés comme des philosophes éclectiques et des juges impartiaux dans leurs jugements sur les actions politiques et des faits sociétaux. Ils sont devenus aux yeux de l’internaute, des incitateurs et des semeurs de troubles. D’aucuns affichent fièrement leur ethnocentrisme à travers leurs publications et Live. Ces attitudes pourraient entraîner des graves conséquences.

Scénario possible de Colère des réseaux sociaux

VPN ! VPN ! VPN ! les aguerris de la censure en savent quelque chose. La colère des réseaux n’est rien d’autre que le blocage des réseaux sociaux. Et pour la génération 3.0 dont j’en fais partie, l’internet, notamment les réseaux sociaux, sont de l’oxygène pour nous. Nous priver de cet outil indispensable, c’est nous asphyxier et handicaper notre épanouissement.

Eh voilà ! En attendant la proposition des solutions pour résoudre ce problème, je vous remercie de m’avoir prêté oreille attentive !

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Auteur·e

sonsdecloche

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